Dévid en quelques lignes ?
Je suis mauricien, artiste, graphic designer. Je vie à Pereybère mais vous me croiserai probablement à Tamarin. L’hiver, c’est nul. Je ne sais pas me repérer dans Curepipe. Si vous me croisez à Curepipe, aidez-moi. J’aime la mer et la montagne, le surf et la randonné. J’adore la musique, si elle est bonne. Je suis perfectionniste. Je suis mal à l’aise dans les supermarchés mais j’aime bien repérer les packagings au design asiatique old school douteux. Ça reste de l’art. j’adore le café. Et le petit déjeuner. Mais je ne suis pas fan du réveil en général. Mais j’aime bien être réveillé. J’aspire à m’éveiller un peu plus aussi. Puis surtout j’aime l’Art, sous toute ses formes.
Parle-nous de ton parcours d’artiste et de tes projets passés.
Depuis 2015, où j’ai simplement décidé de passer plus de temps à faire ce que j’aime, les choses n’ont pas cessées d’évoluer. J’ai commencé en montrant mon travail autour de moi et sur les réseaux, juste pour partager. Du papier je suis passé aux murs, puis à la rue (merci Porlwi). En passant par des t-shirts avec mes illustrations, une roulotte, des planches de surf, une couverture pour le magazine Kozé, des lives painting à divers événement. Mon premier live était d’ailleurs à Dreamers 4 (merci la Isla). Toutes ces opportunités m’ont conforté dans ma direction et m’ont permis de trouver ma place en étant ce que je suis. Et en étant moi-même j’ai trouvé le chemin vers la galerie d’art Imaaya et ma première exposition solo en Aout 2018. Wow, je n’avais jamais imaginé arriver jusque-là ! (Merci Charlie) Après ces 3 ans d’évolution artistique et humaine il me fallait partir de chez moi pour me rapprocher encore de moi-même. J’ai été quelque mois en Asie où encore une fois les opportunités se sont présentées. Je rêvais de laisser des traces de mon art dans le monde. Et là, en Inde je rencontre un artiste anglais qui est là depuis presqu’un an. Il a tout ce qu’il faut, il a déjà repéré les murs, une voiture abandonnée et il a une motivation absolument contagieuse ! On aurait dit qu’il attendait juste que je débarque. En deux semaines j’ai 2 fresques dans les rues de Rishikesh dont une en collaboration avec mon ami (aka Joey La Meche), une autre dans un café avec une vue incroyable sur le soleil couchant sur le Gange, et une vieille Ambassador sur le chemin vers le fameux « Beatles Ashram » (où le gardien n’était pas vraiment convaincu du dessin que j’avais entamé sur un de leur mur… Dommage). Un moi et demi plus tard je suis à Kâmpôt dans le sud du Cambodge, au « Open Studio » (un studio qui aide les jeunes cambodgiens défavorisés et handicapés à travers l’art) en train de monter la première exposition solo d’un jeune artiste Khmer invalide. Qui lui à commencer à dessiner dans la terre en surveillant les vaches car il ne pouvait plus travailler dans l’usine à briques où il a perdu son bras après un accident. Mon dieu que j’aime l’Art ! Je vais laisser une dernière fresque à Ubud à Bali avant de rentré à Maurice avec un profond sentiment d’accomplissement et de plénitude.
Aujourd’hui je dois ce parcours au simple fait d’avoir décidé de faire ce que j’aime et de vouloir être moi-même. Et ça continu ! De nouvelles collaborations en cours, avec Santosha surfboards, Brabant Clothing (stay tuned) et l’expo digital Homegrown d’Imaaya (stay tuned aussi !) et des nouveaux projets à venir. Damn it feels right !
De quoi t’inspires-tu dans ton travail et quel est le message que tu souhaites transmettre ?
Des choses qui me touche dans mon quotidien. Visuellement beaucoup de la nature (au sens large), mais aussi juste de réflexions qui prennent forment sur papier. Il arrive aussi que le visuel apparaisse avant les réflexions (ce qui provoque des moments de grande excitation chez moi ! l’inconscient a parlé !). Les messages viennent aussi des choses qui me touchent au quotidien. Que ce soit dans mon vécu ou dans mon entourage. Il y a par exemple pas mal de féminité dans mon travail en ce moment. Merci aux femmes qui m’entourent, que j’admire et m’inspire personnellement. Les hommes ont tellement à apprendre des Femmes. Mais aussi sur mes pensées sur les Hommes, le monde, celui que nous avons créé et les chose qui je pense ont une vraie valeur au milieu de ce tourbillon de matérialisme superficiel dans lequel nous évoluons. Mon mot d’ordre restera « Amour », le reste découle de là. L’amour pour l’humanité, pour soi-même, pour notre environnement, la nature…
Parle-nous de ta campagne de crowdfunding. Pourquoi avoir décidé de la lancer ?
Encore quelque chose qui s’est passé naturellement. Cela faisait un moment que je pensais à créer un site. Mais le covid-19 à donner encore plus de sens à l’idée. Un site me permettrait d’avoir un portfolio artistique professionnel. Qui procurerais un bien meilleur référencement que sur les réseaux sociaux, mais aussi une visibilité plus solide. Que mon contenu ne disparaisse pas dans le flux surchargé de Facebook ou Instagram en quelque heures. C’est un peu comme un entrepreneur qui passe d’un espace de co-working à un autre jusqu’au moment où il ouvre son propre bureau !
C’est aussi un moyen de vendre ces créations sur un marché local et international. C’est là que la situation du Covid et le « lockdown » m’a poussée à concrétiser le projet.
En tant qu’artiste nous avons quelques options pour vendre nos créations. Les Galeries d’art, il faut faire son chemin pour y accéder et c’est une assez grande organisation la plupart du temps. Une exposition ne se monte pas sur un coup de tête en deux jours et seulement une certaine catégorie d’œuvres irons dans une galerie, des originaux, souvent d’assez grand format. Et que faire avec les œuvres après l’expo ? Ensuite il y a les projets de « déco », « fresque murale » et autres.
Et pour d’autre créations, les plus petits formats, peut-être expérimentaux, les reproductions, et toutes sortes de produits dérivés on a le choix entre des magasins/concept-stores, en main propre (après une communication sur les réseaux, par expérience pas toujours évident à gérer et les « ki prix ?? »s). C’est là que le site avec une boutique en ligne entre en jeux, facilite les transactions, les commandes et étend le marché et les possibilités. C’est donc un outil qui rend encore plus de créations accessibles.
Puis Crowdfund.mu est apparu ! Ils sont une nouvelle plateforme ici et ils voulaient supporter des artistes mauriciens pendant cette période. Ils m’ont proposé de tenter le coup et nous sommes arrivé à ce format de campagne où le projet à soutenir est la création du site et en guise de remerciement aux donateurs j’offre une illustration originale de 65x50cm suite à un tirage au sort à la fin de la campagne de crowdfunding.
Comment se passe-t-elle ?
Nous somme à environ 75% de la somme à atteindre (Rs30,000) pour que le tirage au sort ai lieux. Merci au 33 généreux donateurs jusqu’ici ! Avec un don de Rs500 vous obtenez une place dans le tirage au sort. Rs1000, deux places, ainsi de suite. Mais vous êtes évidement libre de donner ce qui vous convient ! Toutes les infos sont sur la page du projet sur le site crowdfund.mu. La campagne stagne un peu depuis une dizaine de jours. Mais J’espère que les activités reprendront et que nous arriverons au tirage au sort pour remercier les donateurs comme il se doit.
Comment et pourquoi penses-tu que le crowdfunding peut-être un outil important pour les artistes à Maurice ?
Avoir des fonds pour un projet artistique à Maurice n’est pas évident. Pour avoir des fonds il faut aussi que le projet est une certaine ampleur si on veut par exemple avoir des sponsors. Ces fonds peuvent venir par exemple des CRS du secteur privé qui supporte beaucoup de projets et d’ONG à Maurice. Après la crise du covid je doute que les fonds des CRS puisse toujours apporter autant d’aide à la création… Pour une aide du gouvernement c’est une autre histoire…
Ce que je trouve très intéressant avec le crowdfunding c’est que cela s’applique à n’importe quel type de projet, grand ou petit. Il dépend aussi uniquement de la volonté d’aider ou de contribuer à un niveau individuel et avec ses propres moyens ! Un simple geste a parfois autant voir plus de valeur qu’une grosse donation d’argent. J’apprécie beaucoup le côté humain du crowdfunding. Je trouve qu’un beau projet financer par un crowdfunding le rend encore plus beau. C’est une période ou l’entre-aide et le soutien devraient devenir des comportements du quotidien, peu importe sous quelle forme et pour qui. Le crowdfunding est donc un bon outil pour tout le monde y compris les artistes.
Parle-nous du site web que tu souhaites créer.
Je me suis un peu étalé à la 4e Je pense que j’ai déjà répondu a celle-ci du coup…
Quels sont tes projets à venir ? Comme beaucoup je suis en mode « redémarrage », le confinement à chambouler pas mal de projets. Mais il en reste quand même quelques un ! Dont du textile, une ou deux fresques… j’ai récemment collaboré avec Santosha Surfboard sur le design d’une planche de surf en faisant parti du procédé de création de la planche. Le surf étant une de mes passions j’ai adoré ça ! Donc j’aimerais continuer dans cet esprit. Un petit projet autour de notre chère mère nature aussi… Il y a pour le moment beaucoup d’idées comme toujours mais pas encore de projet bien définit. Le site en est un ! Je suis aussi ouvert à toute proposition de collaboration, en ces temps où il faut se serrer les coudes la collaboration est une des clés.
Quelque chose à rajouter ? Faites ce que vous aimez, soyez vous-même ! Pour moi en tout cas jusqu’ici ça m’a emmené vers des choses, des gens et des opportunités plutôt cool !
Et un merci spécial à la Isla Social club pour le support qu’ils apportent aux artistes mauriciens !
Interview La Isla Social Club – (2020)
Dévid en quelques lignes ?
Je suis mauricien, artiste, graphic designer. Je vie à Pereybère mais vous me croiserai probablement à Tamarin. L’hiver, c’est nul. Je ne sais pas me repérer dans Curepipe. Si vous me croisez à Curepipe, aidez-moi. J’aime la mer et la montagne, le surf et la randonné. J’adore la musique, si elle est bonne. Je suis perfectionniste. Je suis mal à l’aise dans les supermarchés mais j’aime bien repérer les packagings au design asiatique old school douteux. Ça reste de l’art. j’adore le café. Et le petit déjeuner. Mais je ne suis pas fan du réveil en général. Mais j’aime bien être réveillé. J’aspire à m’éveiller un peu plus aussi. Puis surtout j’aime l’Art, sous toute ses formes.
Parle-nous de ton parcours d’artiste et de tes projets passés.
Depuis 2015, où j’ai simplement décidé de passer plus de temps à faire ce que j’aime, les choses n’ont pas cessées d’évoluer. J’ai commencé en montrant mon travail autour de moi et sur les réseaux, juste pour partager. Du papier je suis passé aux murs, puis à la rue (merci Porlwi). En passant par des t-shirts avec mes illustrations, une roulotte, des planches de surf, une couverture pour le magazine Kozé, des lives painting à divers événement. Mon premier live était d’ailleurs à Dreamers 4 (merci la Isla). Toutes ces opportunités m’ont conforté dans ma direction et m’ont permis de trouver ma place en étant ce que je suis. Et en étant moi-même j’ai trouvé le chemin vers la galerie d’art Imaaya et ma première exposition solo en Aout 2018. Wow, je n’avais jamais imaginé arriver jusque-là ! (Merci Charlie) Après ces 3 ans d’évolution artistique et humaine il me fallait partir de chez moi pour me rapprocher encore de moi-même. J’ai été quelque mois en Asie où encore une fois les opportunités se sont présentées. Je rêvais de laisser des traces de mon art dans le monde. Et là, en Inde je rencontre un artiste anglais qui est là depuis presqu’un an. Il a tout ce qu’il faut, il a déjà repéré les murs, une voiture abandonnée et il a une motivation absolument contagieuse ! On aurait dit qu’il attendait juste que je débarque. En deux semaines j’ai 2 fresques dans les rues de Rishikesh dont une en collaboration avec mon ami (aka Joey La Meche), une autre dans un café avec une vue incroyable sur le soleil couchant sur le Gange, et une vieille Ambassador sur le chemin vers le fameux « Beatles Ashram » (où le gardien n’était pas vraiment convaincu du dessin que j’avais entamé sur un de leur mur… Dommage). Un moi et demi plus tard je suis à Kâmpôt dans le sud du Cambodge, au « Open Studio » (un studio qui aide les jeunes cambodgiens défavorisés et handicapés à travers l’art) en train de monter la première exposition solo d’un jeune artiste Khmer invalide. Qui lui à commencer à dessiner dans la terre en surveillant les vaches car il ne pouvait plus travailler dans l’usine à briques où il a perdu son bras après un accident. Mon dieu que j’aime l’Art ! Je vais laisser une dernière fresque à Ubud à Bali avant de rentré à Maurice avec un profond sentiment d’accomplissement et de plénitude.
Aujourd’hui je dois ce parcours au simple fait d’avoir décidé de faire ce que j’aime et de vouloir être moi-même. Et ça continu ! De nouvelles collaborations en cours, avec Santosha surfboards, Brabant Clothing (stay tuned) et l’expo digital Homegrown d’Imaaya (stay tuned aussi !) et des nouveaux projets à venir. Damn it feels right !
De quoi t’inspires-tu dans ton travail et quel est le message que tu souhaites transmettre ?
Des choses qui me touche dans mon quotidien. Visuellement beaucoup de la nature (au sens large), mais aussi juste de réflexions qui prennent forment sur papier. Il arrive aussi que le visuel apparaisse avant les réflexions (ce qui provoque des moments de grande excitation chez moi ! l’inconscient a parlé !). Les messages viennent aussi des choses qui me touchent au quotidien. Que ce soit dans mon vécu ou dans mon entourage. Il y a par exemple pas mal de féminité dans mon travail en ce moment. Merci aux femmes qui m’entourent, que j’admire et m’inspire personnellement. Les hommes ont tellement à apprendre des Femmes. Mais aussi sur mes pensées sur les Hommes, le monde, celui que nous avons créé et les chose qui je pense ont une vraie valeur au milieu de ce tourbillon de matérialisme superficiel dans lequel nous évoluons. Mon mot d’ordre restera « Amour », le reste découle de là. L’amour pour l’humanité, pour soi-même, pour notre environnement, la nature…
Parle-nous de ta campagne de crowdfunding. Pourquoi avoir décidé de la lancer ?
Encore quelque chose qui s’est passé naturellement. Cela faisait un moment que je pensais à créer un site. Mais le covid-19 à donner encore plus de sens à l’idée. Un site me permettrait d’avoir un portfolio artistique professionnel. Qui procurerais un bien meilleur référencement que sur les réseaux sociaux, mais aussi une visibilité plus solide. Que mon contenu ne disparaisse pas dans le flux surchargé de Facebook ou Instagram en quelque heures. C’est un peu comme un entrepreneur qui passe d’un espace de co-working à un autre jusqu’au moment où il ouvre son propre bureau !
C’est aussi un moyen de vendre ces créations sur un marché local et international. C’est là que la situation du Covid et le « lockdown » m’a poussée à concrétiser le projet.
En tant qu’artiste nous avons quelques options pour vendre nos créations. Les Galeries d’art, il faut faire son chemin pour y accéder et c’est une assez grande organisation la plupart du temps. Une exposition ne se monte pas sur un coup de tête en deux jours et seulement une certaine catégorie d’œuvres irons dans une galerie, des originaux, souvent d’assez grand format. Et que faire avec les œuvres après l’expo ? Ensuite il y a les projets de « déco », « fresque murale » et autres.
Et pour d’autre créations, les plus petits formats, peut-être expérimentaux, les reproductions, et toutes sortes de produits dérivés on a le choix entre des magasins/concept-stores, en main propre (après une communication sur les réseaux, par expérience pas toujours évident à gérer et les « ki prix ?? »s). C’est là que le site avec une boutique en ligne entre en jeux, facilite les transactions, les commandes et étend le marché et les possibilités. C’est donc un outil qui rend encore plus de créations accessibles.
Puis Crowdfund.mu est apparu ! Ils sont une nouvelle plateforme ici et ils voulaient supporter des artistes mauriciens pendant cette période. Ils m’ont proposé de tenter le coup et nous sommes arrivé à ce format de campagne où le projet à soutenir est la création du site et en guise de remerciement aux donateurs j’offre une illustration originale de 65x50cm suite à un tirage au sort à la fin de la campagne de crowdfunding.
Comment se passe-t-elle ?
Nous somme à environ 75% de la somme à atteindre (Rs30,000) pour que le tirage au sort ai lieux. Merci au 33 généreux donateurs jusqu’ici ! Avec un don de Rs500 vous obtenez une place dans le tirage au sort. Rs1000, deux places, ainsi de suite. Mais vous êtes évidement libre de donner ce qui vous convient ! Toutes les infos sont sur la page du projet sur le site crowdfund.mu. La campagne stagne un peu depuis une dizaine de jours. Mais J’espère que les activités reprendront et que nous arriverons au tirage au sort pour remercier les donateurs comme il se doit.
Comment et pourquoi penses-tu que le crowdfunding peut-être un outil important pour les artistes à Maurice ?
Avoir des fonds pour un projet artistique à Maurice n’est pas évident. Pour avoir des fonds il faut aussi que le projet est une certaine ampleur si on veut par exemple avoir des sponsors. Ces fonds peuvent venir par exemple des CRS du secteur privé qui supporte beaucoup de projets et d’ONG à Maurice. Après la crise du covid je doute que les fonds des CRS puisse toujours apporter autant d’aide à la création… Pour une aide du gouvernement c’est une autre histoire…
Ce que je trouve très intéressant avec le crowdfunding c’est que cela s’applique à n’importe quel type de projet, grand ou petit. Il dépend aussi uniquement de la volonté d’aider ou de contribuer à un niveau individuel et avec ses propres moyens ! Un simple geste a parfois autant voir plus de valeur qu’une grosse donation d’argent. J’apprécie beaucoup le côté humain du crowdfunding. Je trouve qu’un beau projet financer par un crowdfunding le rend encore plus beau. C’est une période ou l’entre-aide et le soutien devraient devenir des comportements du quotidien, peu importe sous quelle forme et pour qui. Le crowdfunding est donc un bon outil pour tout le monde y compris les artistes.
Parle-nous du site web que tu souhaites créer.
Je me suis un peu étalé à la 4e Je pense que j’ai déjà répondu a celle-ci du coup…
Quels sont tes projets à venir ?
Comme beaucoup je suis en mode « redémarrage », le confinement à chambouler pas mal de projets. Mais il en reste quand même quelques un ! Dont du textile, une ou deux fresques… j’ai récemment collaboré avec Santosha Surfboard sur le design d’une planche de surf en faisant parti du procédé de création de la planche. Le surf étant une de mes passions j’ai adoré ça ! Donc j’aimerais continuer dans cet esprit. Un petit projet autour de notre chère mère nature aussi… Il y a pour le moment beaucoup d’idées comme toujours mais pas encore de projet bien définit. Le site en est un ! Je suis aussi ouvert à toute proposition de collaboration, en ces temps où il faut se serrer les coudes la collaboration est une des clés.
Quelque chose à rajouter ?
Faites ce que vous aimez, soyez vous-même ! Pour moi en tout cas jusqu’ici ça m’a emmené vers des choses, des gens et des opportunités plutôt cool !
Et un merci spécial à la Isla Social club pour le support qu’ils apportent aux artistes mauriciens !