Presentez-vous en quelques lignes, age, profession
dévid, 26 ans. Je suis né et j’ai grandi à Maurice, à Pereybère plus précisément. Je suis artiste et graphiste.
Quel a ete votre parcours acamedique et professionnel?
Apres le lycée j’ai été faire des études en arts appliqués à Montpellier en France où j’ai obtenu un bachelor en art et multimédia.
A mon retour a Maurice en 2014 j’ai trouvé un poste de graphic designer dans une agence de branding et de communication.
Apres quelques temps à l’agence j’ai décidé de me lancer en freelance designer. Car j’avais d’autres projets en tête, y compris de développer mon coté artistique. Aujourd’hui je suis graphiste et artiste en freelance.
Decrivez-nous votre art?
Jusqu’ici mon art s’articule entre un style plutôt graphique, tantôt en noir et blanc, tantôt très coloré. J’aime y incorporer des éléments symbolique, du moins qui ont un sens particulier pour moi. Des yeux qui symbolisent la conscience ou l’éveil, un peu de mysticisme, des éléments de notre nature d’où je puise beaucoup de mon inspiration. Pas seulement de la nature organique, végétale mais aussi de la nature humaine, de notre psyché. J’aime l’idée d’essayer de passer des messages, de conscientiser sur des thèmes qui me touchent. Comme la suprématie de la nature sur cette société créer par le mental humain et l’immense respect qu’on lui doit (à la nature, don nous faisons fondamentalement parti). Mais le plus important pour moi c’est que l’art n’a pas de limite et nous invite à une constante exploration et évolution. Tout cela est donc valable pour aujourd’hui, pour demain on verra.
Vous avez fait des arts muraux quelle est la difficulté lorsqu’on fait de la peinture en grand format?
La difficulté première est bien sure les proportions et le recule sur l’œuvre. Mais ce n’est pas toujours un souci pour moi. Non pas parce que je métrise les proportions mais parce qu’elles n’ont pas toujours besoin d’êtres prise en compte, dépendant du projet à réaliser. Je pense que le plus intéressant est qu’il faut s’adapter techniquement au grand format, à la surface, à la hauteur, etc. Et puis le matériel prend une autre dimension aussi! On passe de la chaise à l’échelle ou aux échafaudages, du crayon au pinceau qui peut-être aussi large qu’une feuille de papier.
J’imagine que c’est un challenge à chaque est-ce que je me trompe?
C’est en effet un challenge pour chaque nouvelle fresque car il faut toujours s’adapter. Au Mur mais aussi à l’environnement. On ne peut pas toujours etre tranquille avec ses écouteurs et de la bonne musique, dans une salle climatisée. Peindre une fresque dans la rue en hiver à Phoenix ou en été à Tamarin ce n’est pas la même chose. Il m’est arrivé de devoir rentrer chez moi après 30 minute car il y avait trop de vent pour que je puisse faire des traits droits ! Mais au final de voir le résultat à cette échelle et après autant d’effort procure un sentiment de satisfaction et d’accomplissement qu’aucun dessin sur un papier A4 ou A3 ne peut égaler !
Avez-vous d’autres projets d’art mural?
Bien sure ! Encore et encore j’espère ! j’ai déjà quelques projet de prévu pour le future. J’aimerais beaucoup réaliser des fresque dans d’autres pays. Entre temps je vais prendre un peu de temps pour moi pendant un moment. (pour faire quelques fresques à l’étranger ? qui sait ?..)
Mais pour le moment J’ai surtout une exposition solo qui ouvre s’est portes à la galerie d’art Imaaya à Phoenix du 31 aout jusqu’au 18 septembre. Pas de fresque mais des pièces bien plus personnelles qui montre ma philosophie et mon univers artistique. Pas de brief de client ici, de la pure expression.
Interview Le Défi (2018)
Presentez-vous en quelques lignes, age, profession
dévid, 26 ans. Je suis né et j’ai grandi à Maurice, à Pereybère plus précisément. Je suis artiste et graphiste.
Quel a ete votre parcours acamedique et professionnel?
Apres le lycée j’ai été faire des études en arts appliqués à Montpellier en France où j’ai obtenu un bachelor en art et multimédia.
A mon retour a Maurice en 2014 j’ai trouvé un poste de graphic designer dans une agence de branding et de communication.
Apres quelques temps à l’agence j’ai décidé de me lancer en freelance designer. Car j’avais d’autres projets en tête, y compris de développer mon coté artistique. Aujourd’hui je suis graphiste et artiste en freelance.
Decrivez-nous votre art?
Jusqu’ici mon art s’articule entre un style plutôt graphique, tantôt en noir et blanc, tantôt très coloré. J’aime y incorporer des éléments symbolique, du moins qui ont un sens particulier pour moi. Des yeux qui symbolisent la conscience ou l’éveil, un peu de mysticisme, des éléments de notre nature d’où je puise beaucoup de mon inspiration. Pas seulement de la nature organique, végétale mais aussi de la nature humaine, de notre psyché. J’aime l’idée d’essayer de passer des messages, de conscientiser sur des thèmes qui me touchent. Comme la suprématie de la nature sur cette société créer par le mental humain et l’immense respect qu’on lui doit (à la nature, don nous faisons fondamentalement parti). Mais le plus important pour moi c’est que l’art n’a pas de limite et nous invite à une constante exploration et évolution. Tout cela est donc valable pour aujourd’hui, pour demain on verra.
Vous avez fait des arts muraux quelle est la difficulté lorsqu’on fait de la peinture en grand format?
La difficulté première est bien sure les proportions et le recule sur l’œuvre. Mais ce n’est pas toujours un souci pour moi. Non pas parce que je métrise les proportions mais parce qu’elles n’ont pas toujours besoin d’êtres prise en compte, dépendant du projet à réaliser. Je pense que le plus intéressant est qu’il faut s’adapter techniquement au grand format, à la surface, à la hauteur, etc. Et puis le matériel prend une autre dimension aussi! On passe de la chaise à l’échelle ou aux échafaudages, du crayon au pinceau qui peut-être aussi large qu’une feuille de papier.
J’imagine que c’est un challenge à chaque est-ce que je me trompe?
C’est en effet un challenge pour chaque nouvelle fresque car il faut toujours s’adapter. Au Mur mais aussi à l’environnement. On ne peut pas toujours etre tranquille avec ses écouteurs et de la bonne musique, dans une salle climatisée. Peindre une fresque dans la rue en hiver à Phoenix ou en été à Tamarin ce n’est pas la même chose. Il m’est arrivé de devoir rentrer chez moi après 30 minute car il y avait trop de vent pour que je puisse faire des traits droits ! Mais au final de voir le résultat à cette échelle et après autant d’effort procure un sentiment de satisfaction et d’accomplissement qu’aucun dessin sur un papier A4 ou A3 ne peut égaler !
Avez-vous d’autres projets d’art mural?
Bien sure ! Encore et encore j’espère ! j’ai déjà quelques projet de prévu pour le future. J’aimerais beaucoup réaliser des fresque dans d’autres pays. Entre temps je vais prendre un peu de temps pour moi pendant un moment. (pour faire quelques fresques à l’étranger ? qui sait ?..)
Mais pour le moment J’ai surtout une exposition solo qui ouvre s’est portes à la galerie d’art Imaaya à Phoenix du 31 aout jusqu’au 18 septembre. Pas de fresque mais des pièces bien plus personnelles qui montre ma philosophie et mon univers artistique. Pas de brief de client ici, de la pure expression.